Youpi c’est vendredi #2

Le mois de novembre est terrible : il fait froid et de plus en plus froid, les arbres perdent leurs couleurs et les paysages deviennent ternes, les journées sont minuscules, on est fatigué par le changement de saison, on fête les morts et la fin d’une guerre (super quand même) et on a une sale tête. Bref c’est TRISTE !

Du coup je pense que c’est le bon moment pour commencer à réfléchir aux prochaines vacances d’été. C’est ainsi que je vais directement vers le sujet de ce deuxième épisode du « Youpi c’est vendredi » :

Mes vacances en Italie

C’était l’été dernier. Nous y sommes allés 10 jours, à Naples puis sur la côte amalfitaine. C’est sans aucun doute la dolce vita, la vraie : les Italiens avec leurs tons et leurs gestuelles, les vespas, les pizzas et la mozzarella, les couleurs, le linge qui sèche entre deux immeubles qui se font face, les apéros en terrasse, etc…

Je ne vais pas vous raconter mon voyage en long, en large et en travers mais vous donner mes coups de cœurs et bons plans (enfin ce que j’ai trouvé être des bons plans).

* Naples *

Flâner fait partie de mes grands plaisirs quand je visite une ville. Naples et son centre historique s’y prêtent bien et cela prend une journée. On en prend pleins les yeux : les mini ruelles gorgées de soleil où l’on se fait quelques frayeurs quand un scooter nous double tellement elles sont étroites, les églises, les couleurs, les palmiers, les petites places surprises quand on sort d’une ruelle

Si je ne devais vous conseiller qu’une visite, ça serait le couvent Santa Chiara et particulièrement son cloître. C’est tout simplement un havre de paix : déjà parce que c’est calme mais aussi par les poésies offertes par toutes les mosaïques et la végétation des petits jardins, ni trop travaillée, ni trop sauvage.

Quelques bon plans « gastronomiques » (sinon ça ne serait pas mon blog) : Les pizzas de chez Sorbillo sont à tomber par terre. Il faut être patient, alors mon conseil : allez y tôt ou tard et prenez à emporter. Le lieu on s’en fout, ce qui compte c’est la pizza ! Achetez de la mozza et du bon jambon dans une épicerie de quartier pour pas grand chose et vous vous régalerez ! Enfin, un spritz Piazza Bellini, une place vivante et animée par les italiens charmeurs.

à Nous avions pris un airbnb en plein centre pour éviter de prendre trop les transports, et profiter vraiment de l’ambiance napolitaine, et nous étions très contents de ce choix.

* Ile de Procida *

Tout le monde nous disait « allez à Capri, c’est fini formidable ». Mais tout le monde nous disait aussi « C’est blindé », « c’est bling ». Alors on a eu un peu peur. Donc on a finalement opté pour sa voisine Procida, et aucun regret ! Ce fut une des plus belles journées des vacances. C’est une petite île où il est facile de se balader à pied, et d’aller d’un village à une plage et vice-versa. Elle est préservée et authentique, les façades colorées, le petit port et la végétation luxuriante donnent un charme fou à l’île.

à Nous avons fait l’aller retour depuis Naples sur la journée. La traversée prend une trentaine de minutes en rapide et coûtent environ une trentaine d’euros l’aller retour. Nous nous sommes baignés sur une plage qui s’appelle Lido di Proscida.

* Ravello *

Après 4 jours à Naples, nous avons loué une voiture pour sillonner la côte amalfitaine. Nous avons choisi un point de chute et chaque jour nous partions à la découverte d’un petit village. Et notre point de chute fut Ravello. Perché en haut de la montagne, nous étions dans un petit bijou de la côte avec une vue à couper le souffle sur la baie de Salerne. Ravello est un peu moins touristique (je vous rassure nous n’étions pas les seuls non plus hein) ce qui est plutôt agréable quand même, comparé à Positano ou Amalfi où c’est parfois carrément la bousculade (j’exagère vous imaginez bien).

Ravello est doté d’une ambiance toute particulière : c’est une ville de musique (classique) et il n’est pas rare d’entendre des bribes de piano. La place principale est surplombée par l’église et des pins qui lui donne un charme fou et rendent le lieu tout particulièrement agréable pour s’y poser et réfléchir à la vie et au sens qu’on veut lui donner et boire un spritz ou mieux, un Bellini (la découverte du séjour : du prosecco mélangé à du jus de pêche), ça se boit comme du petit lait ! Et point d’orgue du séjour, la visite de la villa Rufolo, un bijou à ne pas manquer, notamment les jardins et la vue époustouflante sur la baie.

 

* Des sandales from Positano  *

Quand j’étais petite, ma tante portait de superbes sandales bijoux, avec des grosses pierres de couleurs différentes. Je lui avais demandé de me les donner quand elles deviendraient trop petites pour elles. Pas de bol, elles lui vont toujours, en revanche, quand elle a su qu’on allait à Positano, elle m’a tout de suite reparlé de ces fameuses sandales et m’a donné le nom de la boutique. J’y suis donc allée, et pour beaucoup moins chers que des K-Jacques ou des Rondini pour ne pas les nommer, vous vous retrouvez en un rien de temps avec des sandales à votre mesure, dans un joli cuir de qualité, et trop canons ! Allez je vous donne le nom de la boutique, qui ne paye pas de mine : Safari Club.

 

* Une soirée à Praiano *

ça sera mon dernier conseil et pas des moindres, à garder pour son dernier soir sur la côte amalfitaine. Rien de plus romantique, comme la fin d’un film à l’eau de rose : le coucher de soleil et la vue sur Positano qui s’illumine. Je ne vous en dis pas plus pour que la découverte soit entière. Avant ça, allez piquer une tête à Marina di Praia, suivez la digue et arrêtez vous au bout : une échelle et une petite crique préservée, et surtout pas de sable qui vous colle à la peau !

Et je vous souhaite un bon weekend !